La psychologie du travail, dont les fondements sont constitués de connaissances surtout scientifiques, est une branche de la psychologie. Le titre de psychologue du travail est comme tout psychologue protégé par un code de déontologie. La psychologie du travail entretient des liens privilégiées avec d’autres champs que constituent la psychologie de la santé, la sociologie des organisations (psychologie sociale), l’ergonomie ; la clinique de l’activité, l’interculturel, etc.

Il s’agit d’une discipline relativement récente puisque c’est à la fin XIX, début XXème siècle sous l’impulsion du taylorisme puis de Mayo que nous voyons apparaitre la psychologie dite alors industrielle. En évolution permanente face à une demande sociale accrue et en mouvance constante, la psychologie du travail et des organisations intervient aujourd’hui dans différents champs d’activités: tels que le recrutement, la gestion des ressources humaines, la réinsertion et orientation professionnelle, la formation, le développement organisationnel ainsi que la santé au travail. Très tôt face à l’émergence d’une conception médicaliste de la santé au travail, ses apports théoriques et scientifiques lui permettent de s’intéresser à la prévention plutôt qu’à la guérison, aux conditions déclenchantes plus qu’aux effets et aux aspects relationnels et psychosociaux sources de stress, d’accidents ou même de vieillissement prématuré (pénibilité) qu’aux facteurs biologiques eux-mêmes. C’est ainsi qu’elle se positionne en tant que discipline experte dans le champ de la prévention des risques psychosociaux et la souffrance au travail. Dans les entreprises, le stress a des effets néfastes non seulement sur l’ensemble des salariés mais aussi sur l’entreprise elle-même et son efficacité.

Pressions, manque de reconnaissance, surcharge de travail, déséquilibre entre vie professionnelle et familiale, climat conflictuel, etc. sont autant de tensions professionnelles qui peuvent conduire à une véritable souffrance psychique. Quand elle perdure dans le temps, cette souffrance peut s’amplifier et entraîner des pathologies psychologiques et/ou physiques plus graves. Au-delà d’un suivi médical parfois indispensable, un accompagnement par un psychologue du travail permet d’identifier des solutions et tendre vers un retour à l’équilibre.